Le Cri - Nicolas Beuglet

Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l’aube d’une nuit glaciale, le corps d’un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre…

Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l’hôpital semble si peu à l’aise avec l’identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ?

Pour Sarah, c’est le début d’une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l’île de l’Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d’un journaliste d’investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort…Et la réponse, enfouie dans des laboratoires ultra-secrets, pourrait bien affoler plus encore que la question !
"Nous vivons sans savoir d'où nous venons et nous mourons sans savoir où nous allons. Comment vivre entre les deux ? Comment ne pas être paralysé par cette absence de sens ? C'est logiquement impossible. Et pourtant, la majorité y parvient et fait un peu comme si de rien n'était. Mais imaginez que vous soyez forcée de penser cet absurde sans rien pouvoir faire d'autre, pas sûr que vous survivriez."
Avis :

Moi qui suis fan des ambiances qui se passent dans un hôpital psychiatrique, je ne pouvais pas ne pas lire ce roman ! La preuve en est que je l'ai dévoré en un week-end et que j'ai adoré ma lecture, tellement que je me serais presque crue dans un roman de Franck Thilliez.

L'histoire commence dans l'hôpital psychiatrique de Gaustad en Norvège. Un patient avec le nombre 488 sur le front est retrouvé mort dans sa cellule, transi de peur. Commence alors une course contre la montre sur le passé, le présent, et le futur de l'humanité. Si au premier abord, le patient semble s'être suicidé selon les dires des employés, la vérité est toute autre : le patient 488 est mort de peur. Mais pourquoi a-t-il le chiffre 488 gravé sur le front ? Et quelle est la signification de ces dessins sur les murs de sa cellule ?

Sarah Geringen, inspectrice sur le cas 488, va aller d'Oslo à Paris en passant par Londres afin de résoudre ce cas que certains ne veulent pas voir résolu. Sur la route, elle va rencontrer Christopher, le frère d'un des impliqués dans l'affaire qui va l'aider à y voir plus clair sur l'implication de son frère et sur l'entreprise pour laquelle Adam, le frère de Christopher, travaillait.

J'ai adoré la partie où l'intrigue se passe dans l'hôpital psychiatrique c'était une ambiance tellement particulière et effrayante, j'adore quand les romans se passent dans ce genre d'endroit. C'est dommage que ça ne dure pas plus longtemps, d'ailleurs ! On passe ensuite à une enquête plus traditionnelle qui est au départ assez plan plan mais qui monte en intensité et devient mystérieuse et énervante, et où les intrigues sont surprenantes et bien amenées, tout comme les différentes révélations du roman.

Le thème du roman (l'âme humaine et le futur de l'Homme après la mort) est très bien abordé et on sent que l'auteur a fait beaucoup de recherches afin de rendre le plus crédible possible l'histoire. Et elle l'est car toutes ces recherches historiques/scientifiques/psychologiques donnent une âme et un sens unique au roman.

Concernant les personnages, je les ai tous adoré ! Sarah, l'inspectrice norvégienne très douée mais ayant ses propres démons à gérer, est très attachante. Son histoire, dévoilée petit à petit dans l'histoire est très touchante. Si au départ elle semble glaciale, la neige fond doucement pour montrer une femme fragile et humaine. Son mental va l'aider à résoudre et aller jusqu'à la fin de cette enquête aussi invraisemblable soit-elle. Christopher, le frère d'Adam, est un homme particulier, qui s'est retrouvé père par procuration après la mort de son frère. Le pauvre va découvrir que sa famille n'est pas ce qu'il croyait être. Le méchant, cependant, n'a rien d'un méchant et j'ai été déçue par le caractère trop 'arrangeant' de ce dernier.

Le Cri est un thriller haletant, non loin d'un Franck Thilliez, avec des personnages intéressants et des rebondissements haletants. Vivement la suite !

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