La Casa de Papel - Partie 3 & 4

Quelques années après le braquage de la Fabrique nationale de la monnaie et du timbre, Rio est capturé et torturé par la police.

Pour le libérer, le professeur reprend le plan d'un braquage organisé par Berlin avant le premier braquage. Le but est d'infiltrer la Banque d'Espagne afin de dérober 9,2 tonnes d'or.


Avant de parler de la partie 4 que j'ai avalé en une journée complète, petit retour sur la partie 3, que j'ai revisionné avant la sortie de la suite.

On retrouve la team du professeur alors qu'un des leurs a été capturé par les autorités. Pour récupérer Rio, ils décident de braquer la Banque Nationale espagnole et la vider de tout son or. Devenus des symboles de la rébellion, les Dalis vont redoubler d'efforts pour sauver le leur.


Avis partie 3

Ma note :

Cette troisième partie possède ce qui a fait le succès de la série : une tension et un rythme qui grandissent épisodes après épisodes avec de l'action et une certaine preuve d'inventivité. Le scénario  est bien monté, l'intrigue est cohérente, mais là où le bât blesse, c'est que l'effet de surprise est passé.

J'ai vu passer sur les réseaux que la série aurait dû s'arrêter après la fin de la seconde partie. Et en effet, je rejoins ce point de vue. C'était sous-jacent dans la partie 3, mais dans la partie 4 c'est devenu évident que cette série est avant tout faite pour engranger du fric, ou du moins elle l'est devenue.

Concernant les personnages, j'ai adoré en retrouver la plupart. On découvre de nouveaux personnages aux noms de villes : Bogota, Marseille et Palerme. Les deux premiers manquent d'approfondissement, tandis que le troisième est très bien développé et fait penser par certains aspects à Berlin. On découvre également Alicia Sierra, la nouvelle inspectrice, qui va, comme l'avait fait Raquel, se lance à corps perdu dans la résolution de ce braquage.

Mais dans l'ensemble cette partie 3 est une redite de la 1 & 2 mais assez impressionnante, captivante et pleine de suspense.



Avis partie 4

/!\ SPOILERS /!\

Ma note :

Je ne vais pas mâcher mes mots pour cet avis... Certes l'histoire avance mais elle avance trop doucement, d'où le sentiment encore plus présent d'une série devenue une usine à fric plus qu'une série avec une histoire qui tient la route et originale (ce qu'elle était avant).

Bref, il ne s'y passe rien ou très peu, ça tourne en rond. On ne peut pas nier que certains rebondissements sont bien faits, mais des fois, ça semble juste être là pour combler les trous scénaristiques (l'hélicoptère, la demande de Nairobi...). Pourtant, la saison aborde de nombreux thèmes qui auraient pu être super intéressants s'ils avaient été bien traités comme l'homosexualité, la transidentité, deux thèmes forts et si mal exploités.

Quant aux personnages, et bien... C'est pas fameux non plus. Entre crises d'adolescent à en taper des pieds et des mains au sol, couples et demandes improbables à longueur de temps, les couples se foutent sur la tronche... On a l'impression d'être dans une télénova de bas étage tant certains personnages sont devenus ridicules. Quant à l'intrigue de Nairobi, j'ai envie de dire : tout ça pour ça ?  Gandia, ce super-héros carrément digne de John McClane : ridicule autant que fascinant.

Je ne regarderais malheureusement pas la saison 5 de cette série qui promettait mais qui s'est fourvoyée en chemin et aurait dû s'arrêter bien avant. Dommage que Netflix ait gâché le potentiel. 

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