Toutes les nuits, Matias, neuf ans, affirme que ses rêves sont hantés par une dame silencieuse vêtue de noir, au point que le petit développe une phobie du sommeil. Désespérés, ses parents se tournent alors vers Pietro Gerber, l’illustre hypnotiseur d’enfants, afin de le soigner.
Au fil des séances, Gerber comprend que l’histoire racontée par Matias révèle des indices sur un crime irrésolu depuis des années. Et que le sort d’une inconnue pourrait bien dépendre de cette enquête où le réel et le surnaturel se confondent. Afin de sauver les innocents d’une menace hors norme, Pietro Gerber devra défier les lois de la raison et affronter les démons de son passé.
Avis : /5
Dans ce quatrième volet de la saga de Pietro Gerber, nous retrouvons l'endormeur d'enfants au chevet de Matias, un enfant de neuf ans persécuté dans ses rêves par une femme muette et vêtue entièrement de noir. Que ce soit un rêve, une vision ou la vérité, Pietro va alors devoir plonger dans l'inconscient de Matias et tenter de découvrir l'histoire de cette "femme silencieuse".
Chaque automne, c'est la même habitude : lire au plus vite le dernier Carrisi ! Et quel plaisir de retrouver l'auteur ainsi que Pietro, l'hypnotiseur d'enfants florentin ! Dans ce quatrième tome, on plonge avec le personnage principal dans les profondeurs de la psyché humaine et la frontière floue qui existe entre réalité et fiction. J'ai dévoré le roman en à peine 24 heures, comme hypnotisée par l'écriture fluide et addictive de Donato Carrisi.
Véritable thriller psychologique, ce quatrième tome permet néanmoins de découvrir Pietro Gerber pour celleux qui n'auraient pas lu les précédents tomes, même s'il y a de minuscules références aux intrigues des tomes précédents. Les chapitres se déroulant durant les séances d'hypnose de Matias font frissonner et sont angoissants tant l'écriture et les descriptions sont précises et percutantes. La fin reste ouverte, permettant au lecteur de se questionner sur un potentiel cinquième tome sur l'hypnothérapeute.
Pietro, toujours aussi intriguant et sa façon de pratiquer son métier bien qu'hanté par des blessures du passé. On en découvre beaucoup sur lui à la fin du roman, et c'est à se demander si on le reverra. En vrai, même s'il mérite de reprendre de zéro (celleux qui ont lu le livre comprendront), je me suis réellement attachée à lui. J'ai également apprécié naviguer dans les rêves du petit Matias afin de découvrir l'histoire de la femme habillée en noir.
J'ai hâte de lire le prochain Carrisi qui sortira - à ma plus grande tristesse - dans un an, et pourquoi pas y retrouver Pietro !
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