Décembre 2008, dans une vallée encaissée des Pyrénées. Au petit matin, les ouvriers d'une centrale hydroélectrique découvrent le cadavre d'un cheval sans tête, accroché à la falaise glacée. Le même jour, une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée.
Le commandant Servaz, 40 ans, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier cette enquête, la plus étrange de toute sa carrière. Pourquoi avoir tué ce cheval à 2 000 mètres d'altitude ? Serait-ce, pour Servaz, le début du cauchemar ?
Avis : ,5
Alors que le commandant Martin Servaz est appelé sur la découverte d’une tête d’un cheval à 2000m d’altitude dans une usine des Pyrénées, il se demande bien pourquoi il a été dépêché là-bas… Mais lorsqu’un second cadavre est découvert, son instinct de flic se réveille. Se pourrait-il que tout soit lié ? Et si l'un des patients de l'institut psychiatrique Wargnier était mêlé à cette enquête ? Dans le froid mordant des Pyrénées, Martin Servaz va devoir faire appel à son flair pour résoudre cette enquête des plus étriquées.
J’avais envie depuis longtemps de découvrir cet auteur connu et reconnu, et autant je suis contente de l’avoir fait, autant je ressors déçue de ce premier roman. Dans les points forts : l’ambiance étouffante, glaçante grâce à des descriptions percutantes et immersives des paysages.
Dans les points faibles : c’est trop long. Trop d'intrigues/sous-intrigues, trop de descriptions inutiles, trop de rebondissements, pas mal d'incohérences et beaucoup de questions laissées sans réponses. Sans compter l'histoire entre la femme d'Espérandieu - Charlène - et Servaz, mais aussi l'enquête du SDF ? Mis à part augmenter le nombre de pages déjà conséquent, j'ai pas compris le but d'inclure ces moments-là.
Côté personnages, j’ai beaucoup aimé Martin Servaz. Déterminé à résoudre cette enquête quitte à taper dans une fourmilière et s’attirer des ennuis, on a ici un flic avec un background intéressant. Mais j’ai trouvé gênant le fait qu’il crush sur la femme de son collègue. J’ai bien aimé Irène - la collègue de Martin sur cette enquête - qui elle aussi est pleine de fougue et a envie de clôturer cette histoire invraisemblable.
Diane Berg est le personnage constituant le second point de vue de ce roman, et je l’affirme : j’ai plus apprécié suivre Diane que Martin & Irène. La jeune psychologue vient de commencer à travailler à l'Institut Wargnier. Étant mise au courant par inadvertance de l’enquête et étant poussée par un instinct et une curiosité malsaine, elle va commencer à fouiner et trouver les réponses à ses questions.
Quant aux autres personnages, autant certains comme Saint-Cyr, Lombard ou Hirtmann étaient intéressants, autant d’autres comme Lisa Ferney ou le Dr Xavier n’apportaient pas grand-chose...
Je ne sais pas si je lirais d’autres romans de l’auteur mais en tout cas, je ressors refroidie de cette lecture qui promettait au départ.
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