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Sur le toit de l'enfer - Ilaria Tuti


Dans les montagnes sauvages du Frioul, en Italie, le commissaire Teresa Battaglia, la soixantaine, la langue acérée et le cœur tendre, est appelée sur les lieux d'un crime pour le moins singulier : un homme a été retrouvé mort, les yeux arrachés. À côté de lui, un épouvantail fabriqué avec du cuivre, de la corde, des branchages... et ses vêtements ensanglantés.

Pour Teresa, spécialiste du profilage, cela ne fait aucun doute : le tueur frappera à nouveau. Elle va devoir rassembler toute son énergie et s'en remettre à son expérience pour traquer cette bête humaine qui rôde dans les bois.

Si tant est que sa mémoire ne commence pas à lui faire défaut...

Avis :

Au cœur des Alpes italiennes, la découverte macabre du corps d'un homme énucléé est découvert auprès d'un épouvantail vêtu de ses vêtements. La commissaire Teresa Battaglia, dépêchée sur la scène de crime, s'investit d'une mission : retrouver le meurtrier le plus vite avant qu'il ne recommence. Car elle en est sûre, il recommencera... Aidée d'un équipier qui débute à peine et avec une mémoire qui flanche, Teresa va alors tout faire pour résoudre cette enquête.

J'avais ce roman depuis des lustres dans ma PAL, je l'avais commencé à un moment avant de l'abandonner. Si au début de ma lecture, je ne me rappelais pas du pourquoi du moment, ça m'est assez vite revenu : certains passages qui traînaient en longueur et se concentraient trop sur le personnage de Teresa à mon goût. Aussi, tous les noms en -i m'ont perturbée, c'était tellement trop que ça me perdait par moments. 

Cependant, l'intrigue est bien menée, agrémentée de chapitres courts et une alternance entre passé et présent qui ajoutent du mystère à l'enquête. Le côté expérience scientifique (qui a réellement existé) fait froid dans le dos, comment peut-on décider de priver des bébés de toute affection juste pour voir ce que ça donne ?

Côté personnages, si Teresa Battaglia semble acariâtre, froide et méchante sur la forme, sur le fond, on découvre surtout une femme qui vieillit, qui a souffert (sans qu'on sache vraiment de quoi) et qui a peur de ne plus pouvoir garder la face. Marini, tout nouveau dans la police, est un jeune homme touchant, désireux de bien faire et de se faire respecter. 

Je lirais potentiellement la suite, mais pas tout de suite à mon avis !

 À propos du livre 

Auteure : Ilaria Tuti

Maison d'édition : Robert Laffont - La bête noire

Nombre de pages : 406 pages

Genre : Thriller psychologique

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