Stand Out : Boby - Jane Devreaux

Boby entre dans le stade sous les hourras du public. Mais ce qui devait être un match facile, se transforme en scène de Mad Max. Et quand Boby ôte le casque de celui qui l’assaille, il découvre une frêle jeune fille, Mila. 

Son regard ne va plus le lâcher, et quand les flics vont l’embarquer, Boby va, en une seconde, prendre une décision qui va changer le cours de sa vie : la sauver. Pourtant tout les oppose : il est d’un milieu aisé, même si il ne le fréquente guère, elle ne connait pas sa vraie famille.

Il a fait des études de sport à Winsted, roule en 4×4, elle est pauvre et sans-papiers. Leur apprentissage de la vie commune semble compromis par leur entourage, même les copains de Boby, qui n’en sont plus à un dérapage près par amour, semblent leur tourner le dos. 

Comment Mila peut-elle accepter cette vie qu’elle a pourtant rêvée ? Comment Boby fera-t-il comprendre à Mila qu’elle compte plus que tout à ses yeux ? Il leur faudra une grande dose de délicatesse et d’écoute pour enfin admettre que les barrières sont faites pour être écartées.

Avis :

J'étais à la recherche de nouveaux bouquins et je suis tombée sur la série Stand Out de Jane Devreaux, série qui m'a tout de suite tentée. Et je ne me suis pas trompée puisque j'ai adoré ma lecture, même si je suis tombée en rade d'énergie sur ma tablette et que je n'avais pas pris mon chargeur (honte à moi ^^).

L'histoire a de quoi être originale : une sans-papier qui tombe sur un jeune homme qui a les moyens et qui va la sortir de sa situation d'irrégularité en faisant une seule et unique chose : l'épouser. Les deux vont alors faire un pacte et tomber amoureux l'un de l'autre, même si la route sera semée d'embuches de par et d'autres des deux personnages. C'est une jolie histoire que nous raconte là Jane Devreaux et nous montre que l'argent et le milieu d'où ils viennent n'empêche pas deux personnes de s'aimer. En effet, peu importe la différence, l'important est qu'on s'aime et ni l'argent ni le milieu ne doivent définir qui on doit aimer ou non.

L'intrigue du roman est bien montée : comme dans chaque romance, on a le droit à des hauts et des bas, des moments adorables puis terribles pour finir (souvent) sur une belle note. Certes, certains moments n'étaient pas réalistes, mais le principal est d'aimer le roman en globalité. Les différentes intrigues sont toutes liées les unes aux autres, chose que j'adore dans les romances, et qui permet de découvrir plus profondément chaque personnage. De plus, la plume de Jane Devreaux est belle, simple mais surtout addictive, ce qui est très très agréable.

 En parlant des personnages, j'ai bien évidemment adoré les deux personnages principaux, Mila et Boby (Robert de son nom complet, mais je trouve ça laid comme prénom, désolée ^^). Mila n'a pas eu une vie super facile. C'est une jeune femme sans-papiers qui vit dans un squat avec sa mère de substitution. Elle adore tatouer mais ne travaille pas de sa passion malgré son talent. Boby est tout le contraire de Mila : il est rugbyman et sa famille est très aisée. L'histoire de Mila m'a énormément touchée, que ce soit par rapport à sa naissance ou la façon dont elle a grandi. Quant à Boby, il est le parfait exemple du dicton qui dit que l'argent ne fait pas le bonheur.

Ils vont se rencontrer par hasard alors que Boby joue et ils vont flasher l'un sur l'autre... malgré le fossé qui les séparent. Leur romance est très belle, semée de bas et de hauts. Mila a du mal à trouver sa place dans le monde que lui offre Boby et n'arrive pas à s'y faire tant c'est le jour et la nuit. Tout les oppose, à part l'amour qu'ils se portent l'un à l'autre. Mais tout ne se passera pas comme prévu puisqu'Alec, l'ami de Mila, va leur mettre des bâtons dans les roues, tout comme le père de Boby, les faisant rompre.

Mis à part les deux personnages principaux, on découvre beaucoup de personnages. Je vais commencer par Alec, l'ami de Mila. Bon dieu, j'ai eu tellement de mal à le cerner !! Je savais pas s'il voulait le bien ou non de Mila, ce qui m'agaçait. C'est un personnage ni noir ni blanc mais qu'on cerne mieux vers les cinquante dernières pages du roman et dans le bonus. Rosa, la mère de substitution de Mila est aussi adorable que triste : habituée à la pauvreté, elle a sombré dans l'alcool mais finira par s'en sortir grâce à Mila qui sera toujours là pour elle. Du côté de Boby, on découvre Laurel, sa soeur adorable, sa mère désemparée, et son père magouilleur et infecte. J'espère qu'on en découvrira plus sur Laurel et la mère de Boby dans un prochain tome car j'ai adoré les découvrir mais c'était trop peu pour moi.

Je lirais le tome deux de Stand Out pour sûr, car le personnage de Diego, le fils de Rosa (si je ne m'abuse) y est mentionné et est resté très mystérieux. Et j'espère bien évidemment retrouver les personnages du tome 1 afin de les découvrir encore plus !

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