Pretty Little Liars


Alison DiLaurentis, Aria Montgomery, Hanna Marin, Emily Fields et Spencer Hastings sont amies. 

Après la mystérieuse disparition d'Alison, ses quatre amies commencent à recevoir des messages et des menaces signés « -A » concernant les circonstances de sa mort, mais aussi des secrets que seule Alison détenait. Les jeunes filles s'inquiètent et mènent leur propre enquête parallèlement à celle des policiers.

Mais bientôt, elles découvrent des choses qu'elles auraient préférées ne jamais découvrir.

Avis :

Série faite pour les adolescent(e)s/jeunes adultes, Pretty Little Liars est une bonne série, tirée des romans de Sara Shepard et intitulés Les Menteuses. Cependant, si la série est adulescente, elle aborde des thèmes assez sérieux comme l'adolescence, le harcèlement, l'homosexualité, etc.

L'intrigue pâtit parfois de certaines longueurs et de certains twists un peu abracadabrants, mais restent quand même cohérents et font de la série une série à suspens. L'intrigue de fond m'a rendue accro puisque je voulais absolument savoir qui était -A, puis -Big A, et AD. Pretty Little Liars est un bon mix entre Gossip Girl et Desperate Housewives à mon avis, entre univers adolescent et univers adulte, d'où le terme de série adulescente.

Le fait de faire un saut dans le temps pour la saison 6 a été une bonne idée et a, à mon avis, relancé la machine de la série. On découvre les menteuses cinq ans plus tard, une fois le lycée terminé et loin de Rosewood. Malheureusement, elles sont de retour et un nouveau -A n'est jamais bien loin histoire de torturer de nouveau les menteuse, avec des stratagèmes plus tordus les uns que les autres : la maison de poupée, le jeu, et aussi les épisodes Halloween, qui foutent la frousse.

Les personnages sont certes un peu clichés, mais comme ils sont bien creusés et développés, ça permet de s'attacher à eux et même de s'identifier à eux. Il y a la fashionista, l'intello, la lesbienne, le geek, le manuel, en somme tout un panel de personnages divers et variés.

Alors que certains apportent la touche de mystère/drama, d'autres comme Hanna apportent la touche humoristique qui fait du bien pour détendre un peu l'atmosphère pesante et mystérieuse de la série. Les personnages, tout comme l'intrigue, subissent de gros changements et twists, meurent puis sont pas morts, des frères et sœurs cachés, des parents qui ne sont finalement pas les parents... C'est un peu rocambolesque mais la créatrice sait justifier ses choix même s'ils sont tirés par les cheveux.

Le season finale offre les réponses à toutes nos questions, concernant l'identité d'AD (je ne m'y attendais vraiment pas), l'identité du père des bébés d'Alison (là aussi j'ai été surprise), et tant de choses. La série se termine sur un cliffhanger de malade, j'espère qu'il y aura un spin-off (pitié, faites qu'il soit meilleur que Ravenswood) sur Crazy Mona, puis sur un remake du tout premier épisode, avec Addison qui disparaît comme Alison avait disparu.

Bye bye, Rosewood, see you (maybe) later.

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