The Originals : La Perte - Julie Plec

1766, vingt ans après la guerre qui opposa sorcières, loups-garous et vampires et qui manqua de détruire La Nouvelle-Orléans, la paix est revenue et la ville reconstruite.

Mais Klaus n'est pas encore satisfait. Pour lui, aucun royaume n'est complet sans une reine pour siéger aux cotes du roi.

Voilà des années qu'il cherche un moyen de ramener sa chère Viviane d'entre les morts. 

Quand enfin il trouve une sorcière assez puissante pour réaliser son souhait, Klaus n'imagine pas que retrouver l'amour de sa vie pourrait signifier détruire son espèce et son royaume.

"S’il y avait une leçon que Rebekah avait retenue en tant que vampire, c’était que les gens meurent et que la vie continue."

Avis :

Je continue l'épopée The Originals avec ce second tome, qui se situe vingt ans après le premier.

Grâce aux Originels, la ville est de nouveau en paix… Mais c’était sans compter sur de vieilles rancunes qui vont refaire surface et la guerre va éclater, notamment à cause de l’incrédulité de Klaus et son amour pour Vivianne, sa chère et tendre qu’il n’a pas su oublier.

Comme pour le premier tome, le roman est divisé en trois points de vue extérieurs : celui de Klaus, celui d’Elijah, et celui de Rebekah, et c’est toujours une formule qui marche puisqu’elle amène un certain rythme à l’histoire.

L’intrigue est très bien menée de A à Z et est remplie de mystère et de danger. En effet, Klaus n’arrive à vivre sans Vivianne, et tombe dans le piège que lui tend Lily Leroux, une sorcière dont le but est de venger sa mère. La Nouvelle-Orléans va alors se battre contre des ennemis qu’ils ne connaissaient pas jusqu’alors : des morts-vivants. Comme lors du premier tome, l’écriture de Julie Plec reste fluide et on plonge dans ces romans avec une facilité déconcertante.

J'ai trouvé l'histoire des morts-vivants assez bien amenée, car c'est un type d'être surnaturel qu'on n'a pas vu dans la série TV ni dans Vampire Diaries, et je trouve que ça change des vampires,  des sorcières/sorciers et des loups-garou.

Concernant les personnages, Klaus reste celui qui est le plus différent comparé à la série TV. Il n’est vraiment pas le personnage sanguinaire qu’on rencontre dans Vampire Diaries ou The Originals. Le pauvre est amouraché, triste, perdu et jamais au grand jamais je ne l’ai vu être comme dans les séries TV, ce que je trouve dommage. Sa réputation ne le précède malheureusement pas dans cette série livresque, alors que  l'auteur est la productrice de la série TV. Je ne comprends pas comment il a pu être trompé si facilement par une sorcière, avant de mettre le souk dans la ville, laissant sa sœur et son frère nettoyer et réparer derrière lui.

Rebekah navigue entre être une sœur et se venger. Elle et Klaus partent du mauvais pied dans ce livre, mais en voulant se venger elle va semer la zizanie. Elle ne change pas tellement, laissant la passion la contrôler que ce soit en amour, en famille, ou elle-même. Elijah reste tel quel – que ce soit série TV ou livre – il se retrouve toujours à réparer les erreurs de son frère et a essayer de rétablir un semblant de paix entre les différentes entités surnaturelles. Il inspire le respect et la droiture, et c’est ce que j’apprécie chez ce personnage, autant dans la série TV et que dans les livres. 

Cependant, ce tome deux reste une bonne lecture ainsi qu’un excellent moyen d'attendre la nouvelle saison, mais pour moi, la série télévisée est meilleure que les livres. 

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