Démis de ses fonctions de commandant à la PJ parisienne, le lieutenant Lucas Dorinel vit son exil brestois comme une petite mort. Jusqu'à ce qu'un message obscur — Les Bêtes seront sacrifiées — lui rappelle ce que la mort, la vraie, a de plus terrifiant.
Car le message le conduit à un cadavre. Sauvagement mutilé. Celui d'un homme incarcéré huit ans plus tôt pour le meurtre d'un enfant.
En s'adressant directement à lui, l'assassin réveille en Lucas à la fois son instinct de flic et sa violence. Le meurtrier et lui sont faits de la même étoffe. Prêts à combattre le mal par le mal.
Et à traquer les Bêtes là où elles se terrent.
Avis :
Premier roman de l'auteur que je lis et je dois avouer que c'est une jolie découverte même si j'étais un peu perdue par moment.
Le Singe d'Harlow se concentre sur Lucas Dorinel, ex flic parisien qui a été muté à Brest après un incident. Il se retrouve sur une scène de crime atroce, scène sur laquelle on ne veut pas de lui. Et c'est le tueur directement qui l'a mis sur cette enquête aussi glauque que labyrinthique.
J'ai beaucoup aimé ce roman suspense. L'intrigue est très bien construite, complexe mais j'avoue avoir eu beaucoup de mal à tout comprendre et relier tant certains moments étaient laborieux. Pas vraiment un thriller mais plus un roman policier, on est plongés dans cette enquête un peu tirée par les cheveux où l'auteur nous emmêle les pinceaux - peut-être un peu trop.
L'aspect psychologique est bien expliqué, on sent que des recherches ont été menées sur des expériences qui ont bel et bien existé et cela fait froid dans le dos. Le rythme est soutenu, angoissant par moment, et on se pose mille et une questions, ce que j'adore.
C'est rare de trouver un roman qui se passe à Brest, j'étais super contente de reconnaître certains lieux et d'en découvrir d'autres. La fin est stupéfiante, quoi qu'un chouia rocambolesque mais qui se tient dans l'ensemble. Pour un premier roman, je félicite l'auteur car c'est vraiment un très bon premier roman.
Concernant les personnages, j'ai bien aimé le personnage de Lucas, ce flic qui a dû quitter Paris pour Brest. Attachant et acharné, Lucas est un bon flic qui veut montrer que ce qu'il s'est passé à Paris ne se reproduira pas. J'ai apprécié Gaël, également, qui découvre une autre façade de celle qu'il a aimé, sans se douter de tout ce qui se cache sous la surface de l'iceberg.
On découvre au fur et à mesure une toile d'araignée composée de personnages qui se protègent les uns les autres et tant pis pour les conséquences... Jusqu'à ce que le pot aux roses soit découvert. Cependant, j'ai trouvé qu'il y avait trop de personnages, ce qui a fait que j'étais également un peu perdue par moment.
Pour un premier roman, je suis conquise malgré quelques petites confusions. Je lirais très certainement la suite, Les Oubliés de Dieu, qui a l'air tout aussi prenant et intéressant que celui-ci.
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