La trentaine, meilleure décennie ?

La trentaine, j'y suis depuis environ une vingtaine de jours. Pas de "crise de la trentaine" en vue, fort heureusement mais apparemment c'est la meilleure des décennies. 

C'est en lisant un article de chez Marie-Claire que j'ai eu l'idée de cet article. Assez dubitative sur le "la trentaine meilleure que la vingtaine", j'ai décidé de "réagir" aux propos de cet article. 

1. Plus d'autonomie

Claiiiiiiiirement ! Même si ça fait deux ans et demi que j'ai mon propre appart, je vais pas mentir, je suis grave autonome, surtout depuis que j'ai commencé en temps plein en clinique en septembre (bon, en même temps, passer d'un 10h/semaine à un ~35h/semaine, j'ai envie de vous dire que ça change une vie ^^). Et je suis aussi d'accord sur le côté galère : je peux faire 70h/mois comme le double. 

2. Moins torturée

Pour ma part, je sais exactement ce que je veux faire. J'ai hésité longuement durant ma vingtaine : informatique, ménage, linguistiques... Et je me suis rendue compte qu'en fait, ma licence en informatique, je l'utiliserais jamais car c'est majoritairement du master demandé. Alors je suis retournée dans le ménage. Je vais pas mentir : ça m'a soûlée parce que je rêvais de faire du développement web. Mais au moins, je sais que j'ai été embauchée en septembre à ma juste valeur, avec de l'expérience et je suis heureuse dans ce que je fais et je sais que j'aurais toujours du boulot là-dedans. 

3. Question de style

Alors là, je me sens pas concernée pour un sou. J'ai toujours été team t-shirt/jean/baskets et jamais robe ou jupe et talons à part pour 2/3 occasions. On a beau me dire "sois plus féminine", "maquille-toi" etc : c'est mon look. Je traîne peu en jogging/baskets (sauf les jours de repos ou de grande flemme), mais un joli t-shirt avec un jean slim et des baskets, c'est pas si "pas féminin" que ça. Et pour la question du maquillage : j'ai une peau hyper réactive, et les seules occasions où je me maquille, c'est pour un date, un anniversaire ou les fêtes (et en général, personne ne remarque tant c'est léger).

4. Savoir ce qu'on veut

J'ai pas mal changé d'avis dans le début de ma vingtaine, que ce soit niveau études, amitiés ou encore boulot... Sur la fin de ma vingtaine, j'ai décidé que je ferais ce que JE voulais, peu importe ce qu'on me dit, conseille, ou impose. Ma vie, mes choix et tant pis si je me plante. 

5. Oser

Pendant ma vingtaine, il est vrai que je suis passée à côté de certaines choses par peur et par manque confiance en moi. Idem que pour le point du dessus : sur la fin de ma vingtaine, rien à faire. J'ai osé, je me suis permise plus de choses et franchement, j'ai jamais autant kiffé. 

6. Projection

Alors là... Etant TDAH, me projeter est hyper difficile. J'ai appris à vivre au jour le jour, à laisser les choses arriver si elles doivent arriver, et il m'est impossible sur le moment T de me projeter sur tous les niveaux. A voir si d'ici le milieu de ma trentaine ça aura changé ! 

7. Cœur d’artichaut

Dans ma vingtaine, j'étais amoureuse de tout le monde, je m'attachais rapidement, j'étais au bout de ma vie lors de mes ruptures (qui se comptent sur les doigts d'une main). Et les années m'ont appris que si ça se finit, c'est qu'il y a une raison et qu'il faut passer à autre chose. Je suis d'ailleurs d'accord avec la fameuse pression de l’entourage sur le célibat, le mariage... Mais pas sur les enfants. Ca me l'a fait au décès de ma mère, j'étais mal sur le fait que ma mère ne verrait jamais mes futurs enfants, et maintenant, je me suis fait une raison dessus. Comme dit la citation : tout vient à point à qui sait attendre. 

8. Le physique 

Selon Marie-Claire, à la vingtaine, on est obsédé par son physique. Oui. Je ne suis pas obsédée, suis énormément complexée sur beaucoup de points, que ce soit mon visage (acné, strabisme) ou ma morphologie (prise/perte de poids à gogo). Je commence doucement à m'en ficher, même si des fois c'est compliqué. Mais comme dit Jacques Prévert, "je suis comme je suis, je plais à qui je plais" (un poème que j'avais appris il y a 16 ans alors que j'étais en 5e). 

N'hésitez pas à réagir si vous vous retrouvez dans ces raisons !

Claire