La maison sans souvenirs - Donato Carrisi


Les faits évoqués dans le rapport de la police locale semblent anodins : peu après l’aube, deux promeneurs découvrent une voiture abandonnée dans les bois en Toscane, le pneu arrière crevé et les portières ouvertes. Mais un détail interpelle les forces de l’ordre : elles remarquent les traces d’une tentative de fuite et les effets personnels d’une mère et de son fils, disparus depuis des mois.

Lorsque l’adolescent réapparaît seul dans la vallée de l’Enfer, il se déclare l’auteur d’un crime effroyable. Et pourtant, l’hypnotiseur florentin Pietro Gerber, appelé à l’aide sur cette enquête, soupçonne que quelque chose d’autre, plus sinistre encore, est à l’origine du mal.

Dès lors, les événements macabres se multiplient et Gerber se retrouve piégé dans une énigme meurtrière où sa vie et celle du garçon seront gravement menacées.

Certains portent en eux des blessures invisibles, qui saignent en permanence. Ou bien des vides impossibles à combler où résonnent des cris désespérés.

Avis :

Dans ce second tome centré sur Pietro Gerber, on retrouve Nikolin, un enfant qui a disparu avec sa mère depuis huit mois. Or, aucune trace de la mère... La police commence alors à soupçonner l'enfant, qui est assez étrange, d'avoir commis un acte irréparable. Mais est-ce vraiment lui ? Ou le monstre qui l'habite ? Pietro va plonger dans la tête de cet enfant afin de comprendre le pourquoi du comment... 

J'ai beaucoup aimé ma lecture. D'habitude, j'ai du mal avec l'auteur, ce n'est jamais abouti ni creusé... Et ici c'est le cas car on a pas de fin. Certes c'est rageant, mais ça fait sens à mon avis. On a une double temporalité : celle de Pietro, dans le présent, et celle de l'affabulateur, qui occupe l'esprit de Nikolin et qui nous plonge dans son passé. 

Comme pour le tome précédent, La Maison des Voix, on a un double usage des points de vue : celui de Pietro à la 3e personne du singulier, celui de l'affabulateur à la 1ère. Autant ça m'avait dérangée lors du premier tome, ici pas du tout et ça apporte un certain rythme. 

J'étais trop contente de retrouver Pietro, j'ai eu moins de mal avec lui. Toujours difficile de s'attacher à lui quand on n'a pas trop de ressentis de sa part, mais j'ai été plus touchée par ses états d'âme. Quant à l'affabulateur, j'étais assez perplexe au départ avant de m'attacher à son lui enfant. 
J'étais surprise de revoir Hanna Hall dans la toute fin du roman, j'ai hâte de voir leurs retrouvailles avec Pietro. 

Très étrange, j'ai adoré plonger dans ce roman et ai hâte de découvrir la suite au vu de la fin !

 À propos du livre 

Auteur : Donato Carrisi

Maison d'édition : Calmann Lévy

Nombre de pages : 365 pages

Genre : Thriller psychologique

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