Hunger Games : La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur
Plus de 60 ans avant les quatre premiers volets de la saga qui ont raconté les aventures de Katniss Everdeen, le jeune Coriolanus Snow est choisi comme mentor du District 12.
Il doit encadrer une certaine Lucy Gray Baird, qui représente le district 12 lors de la dixième édition des Hunger Games, une compétition mortelle organisée par le Capitole pour punir les Districts qui s'étaient révoltés quelques années auparavant durant la période appelée "les Jours Sombres".
Avis :
Dans un Capitole post-guerre, Coriolanus Snow se retrouve mentor pour les dixième Hunger Games. Il doit ainsi guider Lucy Gray Baird du district 12 vers la victoire et espère par ce biais redorer le blason familial. Sauf que rien ne va se passer comme prévu et Snow va basculer...
Franchement, ce cinquième film est un beau retour dans l'univers, qui je l'avoue, m'avait manqué sans que je ne m'en rende compte. L'intrigue est hyper prenante, l'immersion est totale et j'ai été plongée dans le récit dès le départ sans aucun temps mort. Le scénario reflète à merveille le livre originel, je me suis rappelée de nombreux moments.
Même si le film est divisé en trois parties, je suis juste triste que la partie dans l'arène soit si courte, même si cette dernière est vraiment bien faite. Ce prequel à la saga de base donne envie d'en savoir plus sur les Jours Sombres, sur les premiers Hunger Games, sur l'élection de Snow. Clairement, le monde de Panem a énormément de potentiel.
Les personnages principaux sont vraiment attachants et bien développés. On s'attache facilement à Lucy, qui est solaire, exubérante et d'une combattivité à toutes épreuves. On peut la comparer à Katniss sur certains aspects mais les deux sont tout sauf comparables. Du côté de Coriolanus Snow, c'était rafraîchissant de le découvrir plus jeune et de le voir passer d'un jeune homme empathique à un homme dur et sur une mauvaise pente, tel Anakin Skywalker s'apprêtant à devenir Dark Vador sans le savoir. Côté personnages secondaires, Peter Dinklage ainsi que Viola Davis sont magnifiques dans leurs performances respectives de Casca Highbottom et Volumina Gaul. On adore les détester et inversement.
Suite à ce premier prequel, j'avoue : j'aimerais en avoir d'autres au vu du potentiel de la saga !
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