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The Royal Thorns : Nostalgia - Léa Nemezia


Alors que l’année universitaire reprend à Oxford, Heather Bell sombre petit à petit. Plus elle essaie de créer, plus son inspiration la fuit. Mais si elle souhaite conserver sa bourse d’étude, elle n’a plus le choix, elle doit se reconnecter à son art, et vite. Alexander White, de son côté, profite des tous les avantages offerts par les Épines Royales. Héritier d’une fortune ancestrale et brillant étudiant en droit, tout semble lui sourire. Du moins, en apparence.

Heather prend peu à peu conscience qu’elle n’a jamais été aussi créative que lorsqu’elle côtoyait Alexander, à l’internat. Il lui a fait toucher les étoiles du doigt avant de la faire dégringoler plus bas que terre. Elle n’a alors plus qu’une idée en tête : la vengeance. Et Alexander sera sa première victime.

Mais pourquoi le déteste-t-elle autant ? Que s'est-il passé entre eux il y a trois ans ? Est-il vraiment le grand méchant de cette sombre histoire ? Les vilains démons d'Oxford cachent tous un secret. Et celui d'Alexander pourrait en choquer plus d'un.

"Je sais aussi ce que tu as fait. Parfois, on fait du mal à ceux qu'on aime, parfois à ceux qu'on déteste, et souvent à nous-mêmes. Alors oui, on est tous méchants, toi la première."

Avis : /5

Heather et Alexander, les protagonistes de ce second tome, possèdent un passé commun. En couple trois ans avant Oxford, aujourd'hui ils sont les pires ennemis, prêts aux pires crasses pour ruiner l'un et l'autre depuis que la vie d'Heather a basculé à cause d'Alexander. Cependant, depuis qu'Heather est arrivée à Oxford, tout la ramène à sa Némésis, cet homme blond qui la hante autant qu'il l'attire...

Le roman possède un gros gros gros côté psychologique que j'ai a-do-ré ! La psychologie d'Heather & Alexander est hyper développée, on aborde de nombreux sujets tels que les traumatismes, les violences psychologiques, l'harcèlement, la différence de classe sociale, les familles dysfonctionnelles, ou encore les troubles mentaux... Les nombreux flashbacks aident à plonger dans cette ambiance. L'écriture de Léa Nemezia est toujours aussi fluide et son univers encore bien étoffée. Gros gros point fort : les descriptions d'Oxford hyper immersives qui font que du coup j'ai envie d'aller là-bas en voyage. 

Dans les points plus mitigés : il m'a manqué les côtés société secrète et dark academia, tous deux inexistants dans ce tome, alors qu'hyper présents dans le premier (chronique ICI), j'ai trouvé certaines longueurs durant le roman - surtout durant la première partie -, et la fin m'a semblée rushée... Léa aurait raccourcis certains moments et amélioré sa fin, ç'aurait été largement mieux. 

Côté personnages, j'avais vraiment hâte de comprendre pourquoi Alexander et Heather se détestaient et la raison derrière cette haine qu'ils se vouent. Pour Heather, cette jeune femme brisée qui a perdu sa créativité et sa stabilité, j'ai eu du mal avec elle. Cette quête de vengeance était certes pour une raison, mais j'ai trouvé que mettre son trouble bipolaire sur le dos d'Alexander était fort de café car pour moi... Du côté d'Alexander, je l'ai bien plus apprécié. S'il paraît froid, impassible et inaccessible, le jeune homme cache un mal-être profond et une mélancolie qui m'a bouleversée, notamment le voir se batailler contre sa famille qui ne voit que par la prestance et le rang social et contre l'internement de force de Victoria, sa jumelle, sa plus grande blessure. 

Toujours un plaisir de retrouver Stan, Skyler et Harry ! Tous trois sont de bons soutiens envers Heather et Alexander dans cette bataille qu'ils se livrent. J'ai eu plus de mal avec Victoria et son côté princesse, un peu à la Mean Girls mais elle a vraiment su me toucher sur la fin du roman ! Un peu déçue d'avoir si peu vu Edward, le 4e comparse des Royal Thorns. 

J'espère que le troisième tome sera meilleur que celui-ci et surtout qu'il sera sur Sienna & Edward parce que je sens que je vais a-do-rer ! 

 À propos du livre 

Auteure : Léa Nemezia

Maison d'édition : Hugo New Romance

Nombre de pages : 502 pages

Genre : Romance

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