1er décembre. Vingt-trois jours avant Noël, vingt-quatre avant l'anniversaire d'Azalea, vingt-cinq avant son mariage. Pourtant, ce jour-là, Azalea laisse ses clefs sur le meuble de l'entrée, attrape une valise et son livre préféré, et s'envole pour la Martinique. Là-bas, elle retrouve la chaleur de son enfance, les traditions qui l'ont vue grandir, les Chanté Nwel et les colibris, et... Kaï. Kaï qui, en dépit du temps qui a passé, est toujours aussi insupportable avec ses plaisanteries dignes d'une cour de récré et sa détermination à la rendre folle.
Alors pourquoi ne peut-elle s'empêcher de baisser sa garde ? Et pourquoi, dans ses yeux à lui, a-t-elle l'impression de devenir la fleur la plus précieuse du monde ? Elle n'était pourtant pas venue pour ça, et n'est pas du tout prête à faire confiance à qui que ce soit. Plus maintenant.
Mais si c'était ça, Noël : l'heure de rencontrer enfin les personnes qui nous étaient destinées ?
La vie m'a donné une chance inouïe de faire d'une détresse une délivrance, d'une errance une rencontre, d'une mort lente une renaissance.
Avis :
Ce roman traite de sujets sensibles pouvant heurter certain(e)s lecteurs/lectrices.
Peu de temps avoir découvert Pourvu qu'on s'aime jamais, j'ai plongé dans l'histoire de l'aînée des Ménard.
On suit l'histoire d'Azalea qui quitte Paris précipitamment pour sa terre natale, la Martinique. Personne n'est au courant de son départ ni de son arrivée à 24 jours de son anniversaire. Sur cette île, elle va se reconstruire comme elle peut, préparer Noël malgré elle, mais surtout : retomber dans les bras de Kaï, son amour d'enfance...
C'est une romance de Noël tout à fait atypique que nous propose l'auteure : un Noël sous le soleil de la Martinique, avec des traditions bien différentes qu'en métropole et des habitants tous plus adorables et amicaux les uns que les autres. Le fait que ce soit une romance de Noël qui casse les codes habituels est hyper intéressant et j'ai adoré retourner en Martinique pour en apprendre plus sur la culture et les habitants.
Cependant, attention, l'auteure aborde des sujets forts tels que les violences physiques et psychologiques ainsi que le deuil. J'ai souffert avec Azalea durant les flashbacks puis les quelques chapitres avant la fin mais aussi lors des moments où on parle du deuil de Kaï. Si vous êtes victimes de violences, des plateformes d'écoute telles que le 3919 existent, ne restez pas seul(e)s.
Côté personnages, j'ai adoré découvrir Azalea, la grande soeur d'Hortense (cf Pourvu qu'on s'aime jamais) et Kaï. J'ai eu un peu de mal avec Azalea au départ, qui était très timide, fermée et qui s'est épanouie au fil des pages et au fur et à mesure qu'elle est près de Kaï. Cataloguée comme le petit génie de la famille, la fille parfaite, on la découvre fragilisée, touchante et courageuse. Kaï, quant à lui, est le beau gosse de service, le Jason Momoa martiniquais. Taquin, drôle et éperdument amoureux d'Azalea, on découvre aussi combien il a souffert, notamment depuis le décès de sa mère.
J'ai adoré retrouver Hortense et Tatie Thé et leur franc-parler ainsi que Mika, le meilleur ami de Kaï et trublion de service et Do, la compagne de Mika. J'espère vraiment retrouver Garance dans un autre spin-off au vu de ce qu'on apprend dans ce tome.
Les azalées est une romance qui joue avec les émotions et qui m'a permis de voyager en même temps qu'Azalea.
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