Au premier regard, elle a su qu’il ne lui apporterait que des problèmes...
Ophélie est dans les starting-blocks. À trois semaines de la Fashion Week de Paris, sa supérieure lui a attribué l’un des mannequins anglais les plus en vogue du moment : Evan Livingstone. Sa mission ? Ajuster à la perfection les pièces qu’il portera pour le défilé de la maison de luxe Alex Ivero.
C’est l’occasion ou jamais pour Ophélie de prouver ce qu’elle vaut et d’échapper à son étiquette de couturière de second plan. Mais c’est aussi l’excuse parfaite pour fausser quelques temps compagnie à son copain jaloux et oppressant qui ne cesse d’évoquer son envie de fonder une famille.
Evan semble être la distraction idéale : un corps de rêve à faire pâlir les statues grecques, des yeux vairons hypnotisants, un QI de 176… Seul problème : en plus d’être cynique, il reste totalement hermétique au sourire et à l’humour d’Ophélie. Comme s’il n’avait qu’une envie... la fuir.
[...] Je suis enfermé depuis ma naissance dans une pièce à quatre murs. La première porte que je vois, c’est toi.
Avis :
Premier livre que je lis de cet auteur et de cette collection/maison d'édition et je dois avouer que je suis tombée sous le charme.
Nous découvrons ici Ophélie, couturière dans une maison de haute-couture qui commence à percer. A l'approche de la Fashion Week de Paris, elle va se voir confier Evan Livingstone, un jeune mannequin au QI impressionnant et aux yeux des plus déstabilisants. Alors que son couple va à vau-l'eau, Ophélie a deux missions : réussir son premier défilé et surtout, ne pas craquer pour Evan...
J'ai adoré ma lecture ! Avec une écriture fluide et addictive ainsi qu'un thème maîtrisé de la première à la dernière page, Kentin Jarno me convainc d'une chose : je dois explorer plus de maisons d'édition et d'auteur(e)s car je suis sûrement passée à côté de pépites. Et autant dire que ce premier tome de la saga Ce qui nous consume est une réussite : un rythme prenant, de la tension, des drames, de l'humour, des cliffhangers... Tout est présent pour que ce soit un coup de coeur.
Le slow burn entre Ophélie et Evan est énervant à souhait tant on a envie qu'ils lèvent les barrières les empêchant d'enfin céder - et être heureux. Abordant des thèmes difficiles et forts tels que le narcissine, la pression familiale et le coût d'être issu d'une famille riche, Ce qui nous consume est un bijou.
J'ai bien évidemment adoré Evan & Ophélie. Evan est un rayon de soleil qui m'a fait énormément rire de par son manque d'ironie et de second degré. Doté d'un QI de 176, il a du mal à le gérer et à saisir certaines choses. J'ai été touchée par sa façon de réfléchir et d'analyser les choses autour de lui, mais aussi par sa différence.
Quant à Ophélie, elle m'a terriblement fait mal au coeur. Coincée dans une routine qu'elle ne supporte plus, la jeune femme a du mal à ne pas se noyer entre un travail prenant et intense, un compagnon tout sauf présent et narcissique, et une famille qui ne pense qu'à ce qu'elle reste dans les rangs que lui imposent son nom de famille. Elle m'a énormément fait mal au coeur et j'ai soufflé plusieurs fois face aux comportements de ses proches.
Côté personnages secondaires, gros coup de coeur pour Gavin et les collègues d'Ophélie qui apportent tous leur touche d'humour et sont de gros soutiens pour Evan & Ophélie. J'ai bien évidemment grincé des dents face à Jérôme et les parents d'Ophélie, qui me sortaient par les trous de nez dès qu'ils apparaissaient.
En tout cas, attendre le 8 novembre pour savoir la suite de leurs aventures va être une torture.
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