Tu tueras l'ange - Sandrone Dazieri
Lorsque le TGV Milan-Rome arrive à quai, la police fait une macabre découverte : tous les passagers de la classe affaires sont morts.
Si les premiers indices orientent l'enquête vers un attentat, la commissaire adjointe Colomba Caselli, muscles d'acier et âme fragile, a de sérieux doutes. Pour elle, seul Dante Torre, l'"Homme du Silo", est capable d'y voir clair dans ce brouillard de mensonges et de fausses pistes. Très vite, ils découvrent que ce massacre n'est que l'énième épisode d'une longue série de carnages, sur laquelle plane l'ombre d'une mystérieuse figure féminine.
Elle ne laisse aucune trace, juste un nom : Giltiné, l'ange lituanien des morts.
Nous sommes plongés au coeur d'un grand spectacle dont nous ne sommes que les spectateurs. C'est à nous de gratter pour découvrir la réalité sous la fiction.
Avis :
Colomba, qui vient de réintégrer la Police, est appelée à la gare lorsqu'un wagon première classe est retrouvée avec tous les passagers morts à l'intérieur. Alors que Daesh revendique cet acte comme étant une attaque terroriste, la jeune femme contacte Dante pour essayer de démêler cette enquête qui lui semble étrange et sans aucun lien avec Daesh. Les deux comparses vont alors découvrir une histoire bien plus compliquée qu'il n'y paraît...
J'ai eu beaucoup de mal avec ce roman, qui est très gros et comporte pas mal d'intrigues si bien emmêlées que j'ai eu du mal à tout relier jusqu'à la fin. Cependant, le roman est assez graphique (si vous n'aimez pas cela, évitez peut-être de le lire), rythmé et très bien détaillé. J'ai cependant fini frustrée et un peu sur les fesses par les dernières pages et Dazieri nous laisse sur un suspense sadique afin qu'on enchaîne avec la suite.
J'ai beaucoup aimé qu'on parle du syndrome de Cotard, mais j'ai eu du mal à faire le lien entre les russes, Tchernobyl, l'Allemand etc... C'était beaucoup d'intrigues, qui m'ont embrouillée la tête par moment et à un moment, j'ai carrément failli lire en diagonale tellement ma lecture était laborieuse.
Il n'y a pas beaucoup de développement du côté de Colomba et Dante et la relation unique entre les deux personnages s'est comme figée, il m'a manqué cette proximité et cette alchimie qu'ils avaient dans le premier tome. On aurait dit qu'ils étaient devenus des étrangers l'un pour l'autre et c'est vraiment dommage. Moins axé sur Dante, j'ai été moins captivée malheureusement mais il reste un peu à côté de la plaque tout en ne l'étant pas. Colomba est telle que dans le premier, brute de décoffrage, volontaire, tête brulée.
Giltiné était un personnage hyper complexe et intriguant mais j'ai trouvé que son point de vue manquait, mais cela n'empêche pas que sa psychologie était hyper bien développée. C'est une jeune femme hyper effrayante, angoissante et j'ai adoré ce côté victime/bourreau tout comme voir le syndrome de Cotard abordé, c'était hyper intéressant.
Moins bon que le premier sur plusieurs aspects, j'ai hâte au tome suivant au vu des dernières pages.
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