La Constance du Prédateur - Maxime Chattam


Ils l'ont surnommé Charon, le passeur des morts. De son mode opératoire, on ignore tout sauf sa signature singulière : une tête d'oiseau. 

Il n'a jamais été arrêté, jamais identifié malgré le nombre considérables de victimes qu'il a laissées derrière lui. Jusqu'à ce que ses crimes ressurgissent du passé, dans les profondeurs d'une mine abandonnée...

Plongez avec Ludivine Vancker dans le département des sciences du comportement, les profilers, jusque dans l'âme d'un monstre. 

Les seuls monstres qu'on rencontrait n'étaient-ils pas, après tout, ceux qu'on se créait soi-même, avec ses peurs et ses névroses ? Ils jaillissaient de nos propres failles. Ne disait-on pas "nos démons" pour évoquer nos tourments ?

Avis :

J'avais hâte de découvrir la suite (et fin) des aventures de Ludivine et autant dire que pour une fin, c'en est une sacrée ! 

On retrouve Ludivine quelques temps après L'appel du Néant (cinq ans pour nous, mais pas autant pour elle) alors qu'elle débarque de la section de recherches au département des sciences du comportement après qu'un charnier dans une mine désaffectée ait été découvert. Et plus l'enquête avance, plus cette dernière va devenir complexe et horrible.

Je tiens à prévenir que ce roman n'est pas à mettre entre les mains de n'importe qui. Il y a de nombreuses scènes très graphiques, des moments très violents, sombres et dérangeants au possible. Car même si je suis habituée à lire des thrillers et regarder des documentaires/vidéos true crime, j'ai été fortement dérangée par certaines scènes du roman. 

L'écriture de Maxime est addictive, ses descriptions font froid dans le dos, et il mène sa barque d'une main de fer tant on en vient à soupçonner tout le monde puis à se rendre compte qu'on s'est fait berner de A à Z. 

Le roman possède quelques longueurs mais ce n'est pas dérangeant car le rythme finit par s'intensifier et l'étau se resserre au fur et à mesure des pages et de l'avancée de l'enquête. L'auteur, déjà rien que par la couverture, laissait planer l'idée que le roman serait noir et monstrueux, et bien chapeau car c'est réussi. 

Concernant les personnages, j'ai adoré retrouver Ludivine et même si elle est la policière principale dans les trois tomes précédents, il est tout à fait possible de lire celui-ci sans avoir lu les autres. Alors qu'elle rejoint la DSC, elle ne s'attend clairement pas à se retrouver face au pire. Toujours aussi têtue, fonceuse et méthodique, j'ai adoré la redécouvrir et comprendre son chemin de pensée. 

Dans les nouveaux personnages, on découvre Lucie Torrens, la chef de Ludivine au DSC. Je l'ai assez bien aimée, elle est d'une bonne aide et d'un bon soutien à Ludivine dans l'enquête. Ravie de revoir Segnon, Franck et Magali, les collègues de Ludivine à la SR. 

C'est réellement dommage que la saga avec Ludivine soit terminée, mais je suis heureuse d'avoir pu la retrouver et retrouver ce côté glauque et sombre qui me manquait chez l'auteur. 

A propos du livre 

Auteur : Maxime Chattam

Nombre de pages : 434

Maison d'édition : Albin Michel

Genre : Thriller, Policier

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